LE COMPLEXE DE DIEU : OUI, JE SUIS DIEU!
Plusieurs thérapeutes ont ce complexe de Dieu. Comme beaucoup, dans le monde des thérapeutes et du corps médical.
Comment détecte-t-on ce complexe? C’est quand une personne a une confiance inébranlable en elle. Dans ce qu’elle dit, pense et fait. Qu’elle n’est pas capable de se remettre en question. Qu’elle n’admet pas ses erreurs et qui est capable de tout arranger. Qui ne peut pas être mis dans le doute et ne peut faire de faute ou croire que quelqu’un d’autre pourrait aider à la situation de son client.
Et vous, en fait-vous parti? Vous en connaissez?
Pensez-vous que c’est productif et payant d’être ce type de personne? À très court terme? Peut-être. À moyen et long terme, je ne crois pas. Je crois qu’il faut savoir où sont nos limites. Accepter quand on a fait notre travail. Se remettre en question. S’ajuster. D’aller voir d’autres gens pour demander conseils. Savoir quand il est temps de référer, si nécessaire.
Pour voir ceci, il faut faire une conscientisation honnête de nos comportements. Le sommes nous un peu, moyen, beaucoup?
Or, admettre que nous n’avons pas la solution ultime dès le départ est une des choses les plus difficiles qui soient. Indique Tim Hardford, économiste. Voir lien ci-bas
Les avantages de croire qu’on n’est pas dieu, est que ça démontre qu’on est un honnête thérapeute. Les clients vont très bien comprendre qu’on ne peut pas tout comprendre et tout résoudre. Ça peut aider à créer des partenariats, des associations et des collaborations. Ceux-ci, peuvent nous référer, sans trop d’efforts marketing externe à faire, tout en gardant de bons liens. Si les gens nous réfère, c’est qu’il y a déjà une confiance d’établie. Ça démontre aussi que l’on travail pour le client. Que l’on veut maximiser l’objectif premier de sa raison de consultation. Si l’on réfère, ça démontre aussi qu’on est capable de travailler en équipe, qu’on a la capacité de soumettre une difficulté à quelqu’un, de démontrer qu’on est complémentaire et que l’on peut faire confiance aux autres, afin de mener notre travail, bien à terme.
Tim Harford parle d’essai/erreur. D’ajustement permanent, qui débouche sur plus de chance de résoudre votre problème et de trouver une solution qui répond le mieux à votre problème.
En conclusion, je crois qu’on a plus de chance de réussir à long terme, quand on connait nos limites et demander l’aide de quelqu’un, que de penser qu’on est roi et de mener seul sa barque.
Bonne réflexion!
Pour informations sur les programmes offerts, écrire au info@nancybeauchesne.com
Nancy Beauchesne
Massothérapeute